L’Oreille tendue propose aujourd’hui un retour linguistique sur le débat des chefs qui a eu lieu le 13 septembre 2018. «Culture», «bobos» et «pléonasme», entre autres, font l’objet d’entrées dans ce grinçant glossaire.
Pour le consulter:
L’Oreille tendue propose aujourd’hui un retour linguistique sur le débat des chefs qui a eu lieu le 13 septembre 2018. «Culture», «bobos» et «pléonasme», entre autres, font l’objet d’entrées dans ce grinçant glossaire.
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Les vacances semblent déjà loin… Besoin de dépaysement? À la suggestion de Sarah Leroux, mégatutrice au Prétexte, on propose un road trip – l’OQLF recommande plutôt « escapade routière » – québécois. (Il est possible de contempler une version matérielle et beaucoup plus lisible en face du E-112!)
Aux trouvailles de Sarah, qui mettent elles-mêmes en scène des exils, de longs voyages, des kilomètres avalés, on ajoute quelques romans québécois qui font visiter un ailleurs pas trop éloigné.
On fournit même la trame sonore de cette escapade routière littéraire avec une sélection de chansons géographiquement liées aux romans proposés!
Bon voyage!
Recherche : Sarah Leroux, du Prétexte et le département de Lettres
Parce que la rentrée peut parfois être le lieux de tous les chaos, Sur le bout de la langue vous souhaite d’harmoniser au moins votre environnement sonore. La sélection d’Icimusique de chansons tirées de poèmes peut y contribuer! Rimbaud par Daniel Bélanger, Nelligan par Claude Léveillé, Péloquin par Yann Perreau… ce n’est que du beau!
Webradio – Des poèmes en chanson
Bonne écoute (et bonne rentrée)!
Auriez-vous réussi à faire un sans fautes?
La Dictée Hélène-Richer a eu lieu le mercredi 21 mars, au Cégep Marie-Victorin. Plusieurs personnes ont relevé le défi en gardant le sourire! Les organisatrices remercient les participantes et les participants de même que les commanditaires.
Pour jeter un coup d’œil aux pièges évités (ou pas), voici le corrigé : Corrigé – Hélène Richer en trois actes
Pour souligner la St-Valentin de façon plus poétique que commerciale, nous avons rassemblé les plus belles chansons d’amour, selon les employés et les étudiants de Marie-Victorin.
Les murs du E ne seraient pas assez grands pour écrire tous ces beaux mots! Mais vous pouvez y voir tout de même une sélection de textes inspirés.
Et le service des Communications a même concocté une liste de lecture avec toutes les suggestions reçues. Bonne écoute!
Certains anglicismes qui étaient à bannir ne sont plus systématiquement condamnés.
Le Devoir propose un petit questionnaire pour tester nos connaissances et notre degré de tolérance à l’anglicisme!
Quels sont les mots de la chanson française ? Le Paris Match s’est posé la question et, on s’en doute, les mots reliés à l’amour ont la cote. Mais c’est le verbe impersonnel et défectif « falloir » qui remporte la palme du plus utilisé dans les succès français depuis 1984. Constat d’une société qui espère toujours ou d’un monde soumis aux diktats du devoir ?
Dans l’article intitulé « Quels mots ont fait les tubes de la chanson française », on apprend que le Paris Match a utilisé son logiciel d’analyse des occurrences lexicales dans les discours politiques pour analyser les 158 chansons françaises qui ont sévi sur les palmarès des 30 dernières années. On aimerait bien que l’expérience soit tentée aussi avec les succès québécois !
Plusieurs choses distinguent les habitants de Québec de ceux de Montréal, dont la longueur de leurs poteaux. Dans son article, André Thibault, professeur de linguistique à l’Université de Paris-Sorbonne, cartographie certaines particularités de prononciation des francophones de l’est du Canada.
*un shibboleth, on l’apprend dans l’article, est une particularité de prononciation qui permet d’identifier l’origine ou l’appartenance à un groupe d’un locuteur.
Fondée en 1904, la compagnie French’s aurait lancé sa première campagne publicitaire en 1921. Forte de ces 97 années d’expérience, elle propose cet été une série d’affiches qui, malgré l’étrangeté de l’invitation, a de quoi plaire à ceux qui se délectent de la langue de Tremblay et des conjugaisons soignées!
Si la moutarde-baseball a très peu à voir avec la gastronomie française – elle tire en fait son nom du patronyme des fondateurs de la compagnie –, elle renoue cet été avec le langoureux et beaucoup moins vinaigré french kiss.
Selon certains, le french kiss serait un terme inventé par les Américains qui, au retour de la Première Guerre mondiale, auraient ainsi immortalisé leurs béats souvenirs des mœurs françaises. Est-ce une confirmation de la dextérité linguale des Français? Les Italiens perfectionnent le bacio alla francese, les Russes, le francuzkii pocelui et les Allemands, le französischer Kuss…
Au Québec, on frenche semble-t-il depuis le milieu du 20e siècle. C’est du moins ce que rapporte l’entrée que le logiciel Antidote consacre au verbe frencher, dérivé, on s’en doute, de l’anglais french kiss, rapidement devenu ici un french.
Néanmoins, au-delà de la moutarde ou de l’embrassade plutôt étrangement quémandée, ce que Sur le bout de la langue remarque ici, c’est l’habileté avec laquelle le « s » déposé se fond dans la conjugaison…
Pour en savoir plus sur l’étymologie de vos condiments préférés :
Alors que la langue occupe une grande partie de la population scolaire en cette fin de printemps frisquet (alors que d’aucuns s’échinent à rédiger des travaux de fin de session, d’autres ramassent tout leur petit change pour les corriger!), il semble que la question linguistique gagne aussi d’autres sphères de la société.
À preuve, le 31 mai 2017 a été très linguistiquement occupé dans les journaux québécois!
D’abord, Le Devoir s’intéresse aux nouveaux mots faisant leur entrée dans les dictionnaires cette année et nous propose de tester nos connaissances avec un court questionnaire.
Au même moment, Justin Trudeau est rabroué par d’illustres universitaires: ses notes biographiques officielles sont bourrées de fautes…
Au moins, parce qu’on est maintenant en 2018 dans l’univers des dictionnaires, si Justin a déjà été un gameur, il pourra désormais l’écrire sans crainte et avec un «u» dans sa biographie officielle. (Conclusion boiteuse qui répond au besoin irrépressible de faire des liens… Sur le bout de la langue retourne à ses corrections…)